28 novembre 2007
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Quand l'art est un remède : les peintures de sable Navajos
Contrairement aux chamans de la plupart des tribus indiennes qui traitaient les symptômes des maladies à l'aide de préparations à base de plantes, les Navajos préfèraient se consacrer à ce qui était, selon eux, la cause de la maladie.
Les Chamans organisaient des cérémonies très complexes pour exorciser la cause de la maladie. L'une des plus courantes était la confection de peintures de sable, dessins composés à l'aide de minéraux ou de végétaux finement broyés répandus sur un lit de sable.
Quinze hommes pouvaient travailler pendant une journée sur une seule peinture. Il existait des centaines de peintures différentes qui permettaient de guérir selon la nature et l'origine du maléfice.
Si par exemple, un Navajo attribuait ses maux au contact avec une personne étrangère à la tribu, on confectionnait la peinture dite de la "voie ennemie".
Quand quelqu'un tombe malade comme par exemple le bébé de la photographie ci-dessous, un Chaman spécial appelé le chanteur se rend dans le hogan familial en compagnie de ses aides.
Je précise que ses photos sont très anciennes, mais elles illustrent tout de même bien, comment les Navajos pratiquaient l'art du sable en tant que remède...
La peinture ci-dessous représente un personnage connu sous le nom de Tueur des Dieux Ennemis : Cette divinité guerrière bienveillante a pour arme l'éclair, qu'elle tient à la main et sur lequel elle est montée.
Les Chamans organisaient des cérémonies très complexes pour exorciser la cause de la maladie. L'une des plus courantes était la confection de peintures de sable, dessins composés à l'aide de minéraux ou de végétaux finement broyés répandus sur un lit de sable.
Quinze hommes pouvaient travailler pendant une journée sur une seule peinture. Il existait des centaines de peintures différentes qui permettaient de guérir selon la nature et l'origine du maléfice.
Si par exemple, un Navajo attribuait ses maux au contact avec une personne étrangère à la tribu, on confectionnait la peinture dite de la "voie ennemie".
Quand quelqu'un tombe malade comme par exemple le bébé de la photographie ci-dessous, un Chaman spécial appelé le chanteur se rend dans le hogan familial en compagnie de ses aides.
Ils arrivent (les aides du Chaman) avec des couvertures pleines de sable pur, qu'ils étalent soigneusement sur le sol pour donner un fond uniforme aux peintures.
Après avoir lissé le sable, le Chaman et ses assistants commencent à dessiner les motifs à l'aide de poudres blanches, rouges, jaunes, noires et bleues, faites de grès, de charbon de bois, de gypse ou d'ocre broyé.
Le Chaman et ses aides prennent un peu de poudre de la couleur désirée dans leurs mains et la font couler entre le pouce et l'index, répétant l'opération jusqu'à l'achèvement du dessin.
Après avoir lissé le sable, le Chaman et ses assistants commencent à dessiner les motifs à l'aide de poudres blanches, rouges, jaunes, noires et bleues, faites de grès, de charbon de bois, de gypse ou d'ocre broyé.
Le Chaman et ses aides prennent un peu de poudre de la couleur désirée dans leurs mains et la font couler entre le pouce et l'index, répétant l'opération jusqu'à l'achèvement du dessin.
Je précise que ses photos sont très anciennes, mais elles illustrent tout de même bien, comment les Navajos pratiquaient l'art du sable en tant que remède...
La peinture ci-dessous représente un personnage connu sous le nom de Tueur des Dieux Ennemis : Cette divinité guerrière bienveillante a pour arme l'éclair, qu'elle tient à la main et sur lequel elle est montée.
Quand le Chaman et ses assistants ont terminé le dessin, la mère et l'enfant malade (voir l'exemple de la première photo), viennent se placer dessus pour que pénètre en eux le pouvoir curatif propre à l'oeuvre.
Le Chaman secoue un grelot, prie et chante; pour finir, dans un geste rituel, il appose ses mains sur la mère et l'enfant afin de guérir ce dernier.
Lorsque la cérémonie est terminée, la peinture doit être immédiatemment détruite. Cependant, chaque personne présente dans le hogan peut rammasser un peu de poudre colorée désormais dotée de pouvoirs curatifs.
Celui qui souffre d'une migraine par exemple pourra en placer sur sa tête. On peut aussi en conserver dans de petits sacs afin de l'utiliser au cours d'autres cérémonies curatives.
Ce qui reste du dessin est alors rassemblé dans des couvertures et secoué au-dehors, au nord du Hogan, précision importante...
Je vous invite à voir ce document : Peintures de sable traditionnelles des Navajos (extrait d'une maîtrise d'arts plastiques, Sorbonne, 1999)
Le Chaman secoue un grelot, prie et chante; pour finir, dans un geste rituel, il appose ses mains sur la mère et l'enfant afin de guérir ce dernier.
Lorsque la cérémonie est terminée, la peinture doit être immédiatemment détruite. Cependant, chaque personne présente dans le hogan peut rammasser un peu de poudre colorée désormais dotée de pouvoirs curatifs.
Celui qui souffre d'une migraine par exemple pourra en placer sur sa tête. On peut aussi en conserver dans de petits sacs afin de l'utiliser au cours d'autres cérémonies curatives.
Ce qui reste du dessin est alors rassemblé dans des couvertures et secoué au-dehors, au nord du Hogan, précision importante...
Je vous invite à voir ce document : Peintures de sable traditionnelles des Navajos (extrait d'une maîtrise d'arts plastiques, Sorbonne, 1999)